Lire, Méditer,

Se rappeler à qui nous devons notre vie, notre liberté.

Les Levriers de la Mer

Paul Carré

Ed. France Empire

est le surnom du célèbre trio " FANTASQUE", "MALIN" et "TERRIBLE", croiseurs légers les plus rapides du monde, fierté de notre marine de 1939, sans rivaux dans les marines étrangères.

L'auteur, Paul CARRÉ, était quartier-maître à bord du "FANTASQUE". Trois années durant, parcourant 69.000 miles, soit plus de trois fois le tour de la terre, il a vécu l'épopée de ces "lévriers" effectuant à grande vitesse des raids ahurissants dans les eaux ennemies, jusqu'au fond de l'Adriatique et en mer Egée, bombardant des objectifs terrestres, détruisant des convois fortement protégés et luttant avec succès contre l'aviation adverse. Il décrit l'ambiance des postes d'équipage, les longues veilles contre l'affût des canons, la monotonie des patrouilles épuisantes et l'excitation des actions fulgurantes. Il fait revivre avec émotion les heures lourdes de Dakar et cruelles de Casablanca, les bordées joyeuses au hasard des escales, l'accueil chaleureux des Etats-Unis et l'exaltation des débarquements libérateurs.

Le Fantasque

Paul Carré

Marines édition

Le 1er septembre 1934, le Fantasque, premier né d'une magnifique série de contre-torpilleurs unanimement admiré par toutes les marines du monde, prenait armement pour essais. En octobre 1950, son dernier commandant débarquait: seize années d'une activité intense, consacrées à la préparation au combat d'abord, puis aux opérations de guerre ensuite. Le Fantasque a eu la chance d'avoir son chroniqueur en la personne de Paul Carré. Sûr que la libération de la métropole viendra d'outre-mer, le jeune matelot breveté radio embarque, à la sortie du cours, on octobre 1941, à bord du Fantasque qui entre en carénage à Oran. Dès lors, observateur avisé et curieux, conscient de vivre des événements majeurs, c'est à partir de ce poste privilégié qu'est le PC Radio qu'il suivra les péripéties du Fantasque, dans la période d'armistice, puis après sa refonte aux Etats-Unis, de la reprise des combats jusqu'à la libération de la France...

Mais au-delà de l'intérêt que présente l'ouvrage de Paul Carré, deux sentiments prévaudront sans doute pour le lecteur: d'abord la profonde solidarité qui unit les membres d'un équipage tout tendu vers l'action; ensuite l'extraordinaire attachement de ces hommes à leur bâtiment, devenu, par la force des circonstances, leur foyer. Cet attachement qui ne surprendra pas un marin, l'auteur le justifie et le définit en une phrase qui caractérise toute son action depuis lors : "nous sommes fiers de notre bateau car son histoire est notre histoire."

Contre-Amiral KESSLER Chef du Service Historique de la Marine

Les 6 "Fantasque" sont indiscutablement les plus célèbres des contre-torpilleurs des années tente et représentent l'aboutissement de cette classe de bâtiments, si caractéristique de la flotte française d'entre-deux-guerres.

Ce premier volume couvre la période la moins connue de l'histoire des 6 "Fantasque", celle qui s'achève avec leur envoi pour modernisation dans les arsenaux américains, eu 1943 et 1944. L'activité de l'Escadre de l'Atlantique de 1935 à 1939, décrite au jour le jour; donne une idée précise de la stratégie navale française face à la montée des périls en Europe et le détail des opérations de guerre des Fantasque jusqu'en 1943 est fourni avec une, précision incomparable, grâce à des recherches menées dans des archives inexploitées jusqu'ici, comme celles de la Marine australienne.

L'étude technique fait un point rigoureux sur une série de bâtiments particulièrement brillante et fourmille de détails jamais divulgués depuis, sur les difficultés de leur interminable mise au point et les quelques faiblesses dont souffraient les Fantasque.

Pendant la première phase de la guerre, de septembre 1939 à juin 1940, la Corse fut la sentinelle avancée de nos lignes de communication de Méditerranée occidentale.

Elle connut ensuite de nombreuses vicissitudes sous une occupation ennemie de plus de 100.000 hommes - chiffre qui témoigne de l'importance que l'Axe. attachait à sa conservation.

Libérée, elle se trouva tout d'un coup aux avant-postes et constitua la plate-forme avancée de l'expédition triom-phale de Provence. C'est l'histoire complète de ce drame à plusieurs actes que le Capitaine de Vaisseau Le potier nous présente aujourd'hui. A vrai dire, l'ouvrage déborde largement de son cadre, il nous fait vivre tout ce qui advint de 1939 à 1945 dans cette partie de Méditerranée comprise entre la Provence et l'Afrique du Nord, cette partie de mer qui nous intéresse tant puisqu'elle est pour notre pays, une véri-table mer intérieure.

Mais l'ouvrage conserve son unité, car il gravite autour d'un personnage central la Corse.

Extrait de la préface du Vice-Amiral d'Escadre LEMMONIER

Pierre Schoendoerffer

Produit par G. de Beauregard

Les problèmes de consciences des hommes de cette génération sont admirablement rendu par une profonde justesse de ton et de très bon acteurs.

L'ambiance à bord d'un batiment de la royale est admirablement servis par des dialogues, une photo et une musique admirables.

• Cesar 1977,
• Meilleur Acteur,
• Meilleur second rôle masculin,
• Meilleur photo

LA TORPILLE ET LE MISSILE De la fin de la Grande Guerre à nos jours La torpille et le missile, bilan naval du second demi-siècle de notre Marine Nationale, fait suite à l'éperon et la cuirasse, qui en retraçait les débuts.

Frères de combat dans la guerre, soupçonneux amis dans la paix, tels se retrouvent les Alliés au lendemain du premier conflit mondial. "Si vis pacem, para bellum". Cependant, vingt ans durant notre Marine subira les vicissitudes d'une politique internationale cauteleuse, qui devait fatalement déboucher sur le conflit armé de 1939. Défaite terrestre, occupation, commandement bicéphale. Dans un tel désarroi, les marins doivent-ils, selon leur conscience, choisir leur chef ou obéir? Douloureux dilemme.

Portant francisque ou croix de Lorraine, le pavillon est toujours tricolore.

Trente ans plus tard, l'histoire dépassionnée tentera d'expliquer Mers El Kébir, Dakar, Toulon... La leçon navale majeure du conflit est celle des armes: sous-marine, et aéronavale. Tactiquement la Marine est désormais placée sous le signe de la torpille et du missile, et l'on assiste à une évolution sans précédent du matériel. La Guerre Froide avait fait prendre à la stratégie un visage redoutable, celui de la menace, confiée pour sa plus grande part aux SNLE, les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins balistiques. Mais le mur de Berlin s'écroule, partout les colonies acquièrent leur indépendance. L'action de la Marine est désormais orientée sur trois axes ; prévenir les conflits locaux par la présence de ses navires, projeter si nécessaire, et vite, des forces de frappe, et protéger les intérêts au large et le sort de nos ressortissants et alliés.

Un nouveau module de Marine apparait, réduit en effectifs et en unités, mais tourné vers les plus hautes performances pour assurer les missions qui lui sont désormais dévolues.

Jean Randier

Les plans du Terrible au 1/100 avec des photos de la maquette du Musée de la Marine de Paris.

Edités par l'Association des Amis des Musées de la Marine.